Un nouveau commencement pour l’Office National des Chemins de Fer. Ce dernier a permuté le fonctionnement de tous les lignes Al Boraq qui roulera à l’éolienne.
Dorénavant, tous les trains Al Boraq rouleront grâce à l’énergie éolienne. Ceci représente un grand pas en avant au service de la rénovation de la politique énergétique du Royaume.
Celle-ci vise potentiellement l’argumentation de l’apport des énergies renouvelables.
Une réforme progressive mais certaine
D’après le communiqué de presse de l’ONCF, le passage à l’éolienne se fera d’une manière progressive.
Autrement dit ce sera le remplacement, 25% de la consommation énergétique totale par une énergie issue de sources propres.
Ceci devrait atteindre le taux de 50% en 2023 avant de passer à 100% dans les années à venir.
L’Office déclare que : “A travers cette transformation écologique, l’ONCF s’inscrit en droite ligne avec la stratégie nationale,
conduite sous l’impulsion et le leadership de SM le Roi Mohammed VI, qui place les énergie renouvelables au centre du mix énergétique de notre pays”.
Al Boraq : Vision globale et futuriste
Cette transformation à visée écologique est très ambitieuse. Elle a pour objectif d’augmenter le taux des ressources renouvelables, potentiellement éolienne et solaire, dans la facture énergétique à plus de 52% à partir de 2030.
Cela devrait faire du Royaume l’un des rares pays qui se sont engagés dans la promotion, la rentabilisation et le développement des énergies éolienne et solaire.
C’est dans cette vision globale que l’ONCF s’engage dans le cadre de sa politique énergétique RSE.
Celle-ci vise à œuvrer vers un verdissement et une décarbonatation progressifs, ajoute le communiqué.
Un changement qui ne date pas d’hier
Cette politique rénovatrice n’est pas récente pour l’Office.
En effet ce dernier s’est engagé dans plusieurs années dans des initiatives qui entrent dans le cadre de la vision “éco-responsable”. A titre d’exemple :
- La certification progressives des plateformes ferroviaires suivant les normes ISO 14001 et 50001.
- La mise en oeuvre stratégique de plusieurs études d’impacts dont l’objet sont les grandes plateformes.
- L’évaluation annuelle du bilan du gaz carbonique.
- La mise en place du système “éco-conduite”
- L’appuie sur les énergies alternatives en ayant recours à des installation photovoltaïques au niveau des gares faisaient également partie de cette même philosophie.
Vision écolo, modernité et performance
Aujourd’hui, l’acteur ferroviaire numéro 1 du Royaume compte mobiliser une énergie propre pour alimenter l’infrastructure ferroviaire national.
Cela se fera par substitution de la consommation électrique “classique” par une électricité issue de sources renouvelables.
Selon l’Office, ceci permettra l’amélioration globale de l’impact de l’empreinte du gaz carbonique sur l’environnement.
Cela se fera en baissant, à court terme, les émissions CO2 de quelques 120 000 tonnes annuellement.
Autrement dit, cela équivaut la plantation d’environ 4 millions d’arbres. ” Voyager par Al Boraq constitue l’un des meilleurs moyens de limiter le bilan du carbone.
En moyenne, le train émet 25 à 30 fois moins de gaz à effet de serre que les autres modes de transport”, affirme l’Office.
Ce dernier précise par la même occasion que le pari principal ici est d’alimenter la totalité de ses infrastructures par une énergie propre.
Prochaine étape :Faire savoir
Par cette initiative stratégique, l’ONCF met à la disposition de ses voyageurs une expérience inédite : des trains TGV roulant “à propre” : voyager bien, voyager mieux, voyager responsable.
Du confort, la sécurité, la rapidité et une basse facture énergétique. C’est dans cette dimension que l’Office compte encourager ses clients à adopter une attitude respectueuse à l’environnement.
Objectif : la baisse de l’impact des énergies fossiles sur l’écosystème.
Et pour promouvoir cette opération l’Office compte lancer prochainement des stratégies marketing qui viseront à faire d’Al Boraq le partenaire exemplaire pour voyager en éco-responsable.