Le Maroc est passé avec succès à l’ère des véhicules électriques avec des voitures turbocompressées.
Ryad Mezzour a annoncé le 21 juillet à Marrakech, au Maroc, le projet Gigafactory de production de batteries pour véhicules électriques,
Un élément inexorable de la transition de l’industrie automobile mondiale vers l’électricité.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce a répété à plusieurs reprises qu’il souhaitait voir le Maroc entrer rapidement dans le cercle des restrictions des producteurs de véhicules électriques.
En fait, il est déjà produit à l’usine Stellantis de Kenitra. Modèles Citroën Ami et Opel Rocks-e.
Les initiatives visant à doter le Maroc des conditions nécessaires pour gagner le pari se multiplient.
L’industrie de la batterie déclare le succès?
La suite logique du développement de notre plateforme pour l’industrie automobile est de brancher la batterie,
Car notre principal marché (l’UE) a déjà fait une annonce majeure en matière de transition de la mobilité et s’apprête à passer complètement à l’électrification.
Il a également annoncé des discussions avec quatre à cinq opérateurs qui pourraient aboutir à l’installation d’une usine de batteries Gigafactory au Maroc d’ici la fin de l’année qui desservira les usines du royaume et des pays voisins.
Le 2 juin, au moment de la signature de l’accord entre le Groupe Renault et Managem, Ryad Mezzour avait déjà indiqué avoir entamé le processus de développement de la cellule batterie.
En effet, le Maroc est producteur de cobalt et de phosphates, des minéraux utilisés pour fabriquer des batteries.
Pour le lithium, en revanche, il devra s’approvisionner à l’étranger.
Percée dans le domaine de la segmentation stratégique des semi-conducteurs :
Outre les batteries, un autre domaine stratégique de l’industrie automobile est lié aux puces électroniques ou aux semi-conducteurs.
Avec les progrès des systèmes de sécurité, de la conduite autonome et de l’Internet des objets (IoT), les voitures sont devenues de véritables ordinateurs sur roues.
Après la reprise soudaine et significative de l’économie mondiale après la crise du Covid-19, l’industrie automobile a été la plus touchée par la pénurie de semi-conducteurs ;
les offres existantes sont principalement vendues sur le marché de l’électronique, notamment les smartphones, qui ont des marges bénéficiaires plus élevées.
Alors qu’une pénurie mondiale menace toute l’industrie, le Maroc peut se vanter d’être l’un des rares pays à fabriquer des semi-conducteurs pour les véhicules électriques.
Le monde se dirige vers l’électrification :
Aujourd’hui, le célèbre constructeur américain de voitures électriques Tesla, qui a révolutionné le marché, représente de loin la plus grande valorisation boursière de tous les constructeurs automobiles.
Si l’effet spéculatif ne peut être ignoré, il montre tout de même que les marchés financiers croient que l’avenir de l’industrie réside dans l’électricité.
La transformation est nécessaire si le Maroc veut maintenir sa part de marché au niveau du marché principal.
D’autant plus que la plupart des pays européens proposent des incitations à l’achat de VE sous forme de subventions et de bonus.
En France, championne du domaine, ces prix s’élevaient à 11 000 euros.