La CGEM (Confédération Générale des Entreprises du Maroc)et l’ONEE (Office National de l’Eau et Electricité ) ont commencé la mise en place de deux feuilles de route. L’objectif ici st de mettre en place un cadre législatif commun. Ce dernier aura comme objectif de réglementer les offres des entreprises actives sur le marché de l’énergie au Maroc.
Deux organismes publics au service de la mobilité électrique
D’après la revue de presse de « Les Inspirations Eco » dans sa publication du 26/01/2022, les deux entreprises nationales ont l’intention de régulariser la mobilité électrique. Ainsi, et selon la même source, deux feuilles de routes sont en stade de conception. Ces dernières permettront une transition énergétique fluide au secteur du transport. Le choix du secteur n’est pas au hasard puisqu’il absorbe 38% de l’énergie disponible. Aussi il génère plus de 20% des émissions CO2. Les deux documents seront adoptées par l’ONEE et la CGEM qui collaborent avec d’autres partenaires moins pesants.
La réglementation des infrastructures pour mieux s’adapter aux marchés
Le quotidien précise que les deux documents auront une visée complémentaire. En effet, l’ONEE est spécialisé dans l’organisation et la réglementation des infrastructures électriques alors que la CGEM dispose d’un domaine d’intervention beaucoup plus large.
A cette occasion, l’ONEE a instauré une étude dont le sujet est la mobilité électrique et dont l’objectif est de réglementer le marché de l’énergie électrique afin d’accompagner le marché émergent. Dans ce cadre l’Office affirme que les deux documents fixeront le prix de vente au niveau des bornes de recharge rapide. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Cela freine à coup sûr le développement de ce type d’infrastructures qui représente un levier essentiel de la mobilité électrique. Affirme le journal. Cette étude permettra aussi de redimensionner le mieux possible la morphologie du réseau national des bornes de recharge. Cela répondra d’une façon efficace à la demande qui explosera dans les années à venir.
Une stratégie globale : la transition énergétique progressive
De son côté, la CGEM mène une étude beaucoup plus globale. Il s’agit d’une étude lancée en juin 2021. celle-ci avait comme objet d’étude le cadre législatif et réglementaire liés aux infrastructures de recharge des véhicules électriques. L’innovation, la R&D ainsi que l’intégration industrielle en font aussi partie intégrante . Tout cela est censé aider à préparer les entreprises nationales à s’adapter au mieux aux mutations en cours.
Une initiative au service du marché national
L’idée est de mettre en relief les potentiels et les opportunités liés à ce secteur. A savoir les infrastructures, les filières industrielles et les services. L’objectif : bien positionner l’entreprise marocaine et l’aider à développer et à proposer des offres adaptées. La GGEM recommande, dans le cadre de son étude, à ce que les bornes électriques soient fabriquées essentiellement par des entreprises nationales et/ou des entreprises internationales implantées au Maroc.