Comme nous l’avions annoncé précédemment, le projet d’installation des bornes de recharge des voitures électriques sur les autoroutes marocaines commence à prendre forme. En effet la phase pilote va démarrer dans les jours qui viennent et portera sur le tronçon Tanger-Marrakech.
Caspar Hezberg, président de la zone Moyen-Orient-Afrique à Schneider Electric, a confirmé le démarrage du pilote. En effet les points d’installation des bornes ont bel et bien été validés la semaine dernière. La phase pilote du projet va concerner le tronçon Tanger-Marrakech, on parle de 26 bornes de 22 kilowatts chacune. D’autre part, Caspar Hezberg, nous apprends que les bornes à installer sont une donation du groupe Schneider Electric. Effectivement dans le cadre de son engagement pour une mobilité durable, le groupe français appuie les travaux de l’Irsen.
Rappelons que le projet d’installation des bornes de recharge des voitures électriques sur les autoroutes marocaines est naît en 2017. Ceci en marge de la 2ème édition de la Conférence Internationale sur la Mobilité Durable. A ce propos Autoroutes du Maroc (ADM) a signé un accord avec l’Institut de Recherche en Energie solaire et Energies nouvelles (IRESEN) et le groupe français Schneider Electric. Cet accord portant sur l’installation des bornes se veut premier pas vers la concrétisation de la mobilité électrique au Maroc.
La mise en place de la phase pilote a nécessité quelques ajustement
Par ailleurs la concrétisation du projet a demandé un peu de temps. Ceci a été nécessaire selon le porte-parole de Schneider Electric pour préparer le terrain et réussir ce grand challenge. En effet il a fallu avant toute chose réfléchir au cadre juridique. Problème résolu, grâce à la rentrée en vigueur de l’exonérant les voitures électriques et hybrides de la vignette. En deuxième lieu les partenaires ont procédé à un certain nombre d’études et de tests pour évaluer les capacités des bornes ainsi que leur résistance. Phase nécessaire et inéluctable. De son côté Autoroutes du Maroc a travaillé sur le volet infrastructure et préparation de l’environnement. Ceci dans le souci de faciliter l’accès aux bornes pour les conducteurs désireux de charger leurs véhicules.
«La première réticence que l’on peut relever chez les conducteurs des voitures électriques est de trouver des points où ils pourront sur une durée et distance données recharger leur voiture en toute aisance. C’est dans ce sens qu’il faut disposer d’une plate-forme connectée qui permettra aux conducteurs de tracer où ils pourront alimenter leurs véhicules sans avoir cette phobie de tomber en panne», a déclaré M. Hezberg.
Cependant, un certain nombre de points reste à creuser. On parle notamment la mise en place d’un système de paiement du service de recharge. Aussi la maintenance et le recyclage des batteries en fin de vie et la collecte des informations des bornes. A ce propos l’IRSEN travaille en collaboration avec un certain nombre de start-up afin d’apporter les solutions les plus adéquates et les plus propres.
La réussite de la mise en place des bornes de recharge, un facteur déterminant pour la réussite de la stratégie du Maroc en matière de mobilité électrique
Le Maroc s’est engagé sur la voix des énergies propres et aspire à une mobilité durable, qui permettrait une diminution considérable des émissions CO2. Par ailleurs la disponibilité des bornes de recharge constitue l’un des freins actuels à l’achat des véhicules électriques. Dans ce contexte-là la réussite de ce projet constitue un enjeu majeur et un facteur déterminant pour la réussite du challenge marocain «Al Maghreb Al Akhdar».
il faut que l’onee face des tarifs speciaux pour recharger les VE a domicile!
Oui tout a fait raison et il faut que l’état met de la pression sur Lydec aussi pour faire des tarifs spéciaux 🙂
Il faut des bornes dans les villes