La société chinoise CATL a annoncé le 12 août un investissement majeur dans une gigafactory en Hongrie. Un risque pour le projet de batterie électrique du Maroc ?
La société chinoise CATL est une entreprise géante de batteries. Une position que CATL peut renforcer avec la nouvelle génération de batteries lithium-ion, dont la commercialisation est prévue pour 2023.
Première étape puisque CATL développe une génération parallèle de batteries sodium-ion lundi.
Dans la course à la production de batteries pour véhicules électriques, le Maroc a-t-il une chance ?
Le 21 juillet, en marge du 14ème Sommet américain des affaires à Marrakech, le ministre de l’Industrie Ryad Mezzour a annoncé une future gigafactory dans le royaume.
“Le Maroc est en pourparlers avec des fabricants de batteries pour véhicules électriques pour implanter une usine dans le pays afin de s’intégrer dans le secteur automobile existant et de produire des produits”,
a déclaré Ryad Mezzour dans une interview à l’agence de presse Reuters pour l’exportation de cobalt.
Mezzour a refusé de fournir l’identité des sociétés en question, ni le montant de l’investissement.
Cependant, il appelle le projet une “gigafactory”, un terme largement utilisé pour les très grandes installations de fabrication.
La Hongrie, championne électrique :
Quelques semaines après cette annonce, c’est un pays européen qui a décroché un important investissement dans ce secteur.
China Contemporary Amperex Technology (CATL), le plus grand fabricant mondial de batteries pour véhicules électriques,
a annoncé le 12 août la construction d’une giga-usine à Debrecen, dans l’est de la Hongrie. Usine…
Nos investigations montrent que le Maroc n’est pas seul dans la course à l’implantation d’une gigafactory.
Le royaume est toujours en concurrence avec un autre pays soutenu par l’UE, la Hongrie.
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